Naissance en France de Federica Matta le 8 juillet 1955 d’une mère bostonienne, américaine du Nord, Malitte et d’un père chilien, d’ascendance péruvienne, américain du Sud, Roberto Matta-Echaurren.
Enfance à Paris, à Boissy-sans-Avoir et à Panarea. Voyages avec Malitte et Matta en Grèce, aux Etats-Unis et en Italie.
Entre la France et l’Italie, entre la lumière pâle et grise du Nord et la lumière éclatante du volcan et de la Méditerranée, elle apprend de son père le monde intérieur des idées et des Grands Transparents et de sa mère, à porter une attention toute particulière au monde extérieur. |

Matta, Federica, Malitte, 1956 / Pablo, 1956 / Matta, Malitte, Federica, 1957 / Batan et Gordon avec leur grand-mère Mercedes et leur mère Ann,1945 |
1960 |
Malitte peint des robes et des chaussures à l’encre de Chine très noire sur des papiers chiffons très légers, tandis que Matta peint par terre et fait des taches en disant que c’est le hasard qui nous guide… |
Il y a aussi Victor Brauner, Man Ray, Max Ernst et Dorothea Tannig, Michaux, Joyce Mansour puis Jorge Camacho… Elle dessine à côté d’eux. |
1968 |
À Paris, la fête est dans la rue…et à la maison. Elle colle des affiches sur les murs et lit les graffitis des étudiants... |
1970 |
À seize ans Federica est envoyée en Martinique chez Cayotte Bissainthe et Toto étudier à l'IME, l'école d'Edouard Glissant. Elle retrouve les dieux anciens, les rêves du nouveau monde, la revue Acoma, la créolisation, les mots, la nuit, les fantômes, la poésie, Baudelaire, le théâtre dans les villages, la musique et les rencontres sur le sable sous les pieds mouillés de la déesse Iemanja.
Se rend souvent à New York chez son frère Gordon Matta-Clark qui découpe les maisons et fait frire des photos. |
Son autre frère Batan lui montre la danse des arbres... |
Voyage au Pérou, à Arequipa, au Machu Pichu, à Nazca où elle voit depuis le ciel les lignes de pierres sur la terre. |
1973 |
Le Maroc, où elle apprend le coup d’état au Chili, violences, tortures, exils… L’Italie, encore joyeuse, Bologne, Rome, Naples, Panarea, puis le Sud de la France. |
1974 |
L’Égypte où elle dessine les vies des dieux… L’Égypte où dans le désert elle commence à dessiner les yeux des hommes. |
1975 |
La France, l’Espagne, à nouveau le Maroc, l’Algérie et la traversée du Sahara, les maisons peintes du désert, les Touareg, les Peuls, le Niger, la Haute Volta, le Ghana, le Togo, la musique, les tambours, les esprits qui parlent par la bouche des anciens. |
1976 |
La Californie, le Mexique, Belize, le Guatemala : Jaguar, temples, pyramides. New York, exploration de la ville avec son frère Gordon. |
Mort de son frère Batan. |
Retour en France : le cinéma, Vincennes, les cours d’Hélène Cixous, de Catherine Clément, de Danièle Lévy, de Gilles Deleuze, le séminaire de Lacan. |
1977 |
À Panarea, Federica commence à dessiner dans de grands cahiers. |
1978 |
Elle dessine des scénarios de films et les montre à Chris Marker. Au Centre Américain, boulevard Raspail, Jean-Jacques Lebel invite, découvre, partage avec Allan Ginsberg, William Burroughs… |
Mort de son frère Gordon. |
1980 |
Federica est invitée par Jane Crawford et Bob Fiore à la New York University Film School pour apprendre à faire un film. |
Premiers tableaux à Los Angeles. |
Matt Mullican dessine un personnage sur une feuille de papier puis le chiffonne et demande : « Est-ce que ça fait mal ? » |
Voyages en Inde, au Népal, au Sri Lanka… Les villes imaginaires des dieux, les temples, la vitesse des images, rêves, cauchemars, la nuit et le jour pareils, la chaleur, les signes au front marqués de rouge… Les cahiers, carnets, bouts de papiers. Puis la Grèce, l’Égypte. |
À Barcelone, assiste à un congrès d’artistes et d’intellectuels contre la dictature au Chili. |
Paris, New York, Paris, New York… |
1985 |
Rétrospective de Gordon au Museum of Modern Art à Chicago. Avec Jane Crawford et Bob Fiore, elle fait son premier bijou, Talisman de joie, pour aller dans le musée, protégée de la tristesse. Holly Salomon commence à vendre les bijoux de Federica à New York chez Gracie Mansion. A Paris, le musée des Arts décoratifs et le Musée d’Art Moderne l’invitent à montrer ses bijoux. |
Naissance de son fils Max Matta-Fletcher. |
1987 |
Expositions à Paris des grands dessins et des tableaux à la galerie Cremniter-Laffanour. |
1988 |
Réalisation d’une collection de bijoux et de chapeaux pour Willie Wear à New York. Expositions de bijoux à Paris, galerie Caroline Corre, à Los Angeles, Gallery of Functional Art et de sculptures-miroirs à Bruxelles, galerie Le miroir d’Encre. |
1989 |
Invitée à la Biennale de sculpture organisée par le Musée Skironio à Athènes, elle réalise Oraclithe, fer peint, découpé et soudé de 3 x 1,50 mètres. Installation de deux sculptures de 6 x 3 mètres "La Danse de la Terre et Le Sourire de l’Homme" pour l’exposition « Passion-Recherche » à l’occasion des cinquante ans du CNRS à la Cité des Sciences de la Villette à Paris. |
Exposition à l’initiative de Baudoin Lebon et de Sophie Webel, galerie Torlado à Victoria en Australie. |

- La Danse de la Terre et Le Sourire de l’Homme
La danse de la Terre, Cité des Sciences de la Villette, 1989.
Dans l’atelier Haligon à Perigny, sculpture Le Sourire de l’Homme.
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1990 |
Naissance de son second fils Felix Matta-Fletcher. |
Création avec Annick Demeule et Jaen Michel Arnold des trophées CNRS-Images Media pour les Rencontres Internationales de l’Audiovisuel Scientifique. Cette collaboration se poursuivra chaque année. |
Avec la galerie Baudoin Lebon et la galerie Cremmiter-Laffanour, édition d’une série limitée de meubles pour Chicago New Art Form. |
1991 |
En Avignon, Federica Matta participe avec Françoise Schein au projet d’urbanisme "La Croix des Oiseaux" de l’architecte Fernando Montes. |
Exposition personnelle " En quête du réel", galerie Cremniter-Laffanour avec un texte de Michel Cassé, pour regarder aussi bien les étoiles que les guerres. |
Intervention dans les écoles avec Hubert Reeves et Michel Cassé à l’occasion de l’exposition "Ciel et Espace" à Lectoure dans le Gers. |

- Great Wall
A Miami avec Françoise Schein, 1991.
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Réalisation à Miami de "Great Wall", peinture murales de 5 x 3 mètres à l’invitation de Françoise Schein. Elle imagine également avec elle un projet de parc de jeux et de signalétique pour Miami Beach. |
Premier voyage au Chili dans l’enthousiasme du retour à la démocratie et exposition avec son père à Santiago, galerie Arte Actual. |
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Paris-Musées lui demande de créer des objets : parapluies, nappes, abat-jours, jeux. Avec Latitude-sud, Alain Grand et Yves Blayot, elle conçoit aussi des images pour toutes sortes d’ustensiles, l’art pour la maison, pour agrémenter les gestes quotidiens. |
1992 |
Création d’une maison-sculpture-jeu de 10 x 5 mètres "La Maison des Enfants" pour le merveilleux jardin de Jeannette Leroy et Paul Haim à Biarritz. |
A Saint-Florent-le-Vieil, exposition "Nouveau monde et liberté", rencontre avec les enfants des écoles. |
1993 |
Inauguration à Santiago du Chili de la Plaza Brasil, jardin de sculptures-jeux comprenant 22 éléments entre 1 et 8 mètres. La Plaza Brasil devient un modèle pour ses projets qui veulent réactiver la ville et développer les quartiers, travail réalisé au cours de plusieurs voyages au Chili où elle découvre différents aspects des villes de Santiago et de Valparaiso. |
Rencontres multiples avec les écoles et les habitants de la Plaza Brasil mais aussi avec ceux de La Victoria et de La Legua. |
Réalisation de quatre sculptures-fleurs pour le square Robinson à Sceaux. Les sculptures-fleurs apparaissent ; on les retrouvera en 2000 à Anglet, en 2001 dans le Connecticut, en 2004 à Montpellier, et en 2005 au Château de Peyrassol près de Nice. |

- Station Parque
Federica travaillant pour la station Parque du Metropolitano de Lisbonne.
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Françoise Schein lui propose d’élaborer avec elle un projet pour la station « Parque » du métro de Lisbonne, dix sculptures-arbres-colonnes, forêt de l’imaginaire, hommage aux découvertes et à la Déclaration des Droits de l’Homme. L’inauguration aura lieu en 1994. |
« Quand Françoise m’a demandé de participer au projet de la station Parque, j’ai plongé dans la mémoire et les rêves de Lisbonne pour imaginer un jardin souterrain où rien ne viendrait distraire le passant de son voyage intérieur. » |
Apparition de la Sirène qui arrive de Panarea et de la Martinique et qui lui ouvre les portes du Brésil : Carnaval, Candomblé, Umbanda, rencontre de l’Afrique et de la forêt amazonienne. |
Invitation de la Casa França-Brasil à imaginer une exposition-histoires à partir de laquelle naissent plusieurs projets parmi lesquels : Un défilé de carnaval immobile et permanent pour la Quinta de Boa Vista à Rio de Janeiro : 1000 personnages de 1 mètre de haut et 12 chars de carnaval en résine racontant l’épopée de Zumbi et de Los Palmares. Un espace communautaire comprenant une crèche et un parc de jeux pour la favela de Campo Grande à Rio de Janeiro. Un parc de jeux pour La Lagoa, à Rio de Janeiro. « Quand je suis arrivée à Rio de Janeiro, j’ai été impressionnée comme une plaque photographique et totalement enthousiasmée par le dialogue constant entre la nature et la ville, l’harmonie organique et l’architecture. Rio offrait à mon sens, à mes sens, un vocabulaire de formes et de couleurs pouvant être totalement intégré dans le quotidien. Il s’agissait pour moi de travailler autour de l’idée des arbres, de la nature comme symboles de vie et de croissance de la conscience et des mythes, images et formes que m’inspirait le Brésil. » |
De la rencontre avec Marie-Claude de Brunhoff et Jacques Vinbinstock aux éditions du Seuil naîtront trois livres : Le Journal d’Eve, Les Enfants du Soleil (avec Scott Momaday) et Tu vois ce que je veux dire ? . |
1994 |
Federica étudie un projet pour le réaménagement du parc paysager de Saint-Nazaire. Exposition "Jeux-Voyages-Federica Matta", galerie Ariane Bomsel, Paris. |
1996 |
Création du logo pour la mission spatiale franco-russe "Cassiopée". |
Second voyage au Japon. |
À Paris, galerie Dionne, exposition "Brasil" avec Nisa Chevènement. |
1997 |
Naissance de son troisième fils Théodore Matta-Alliez. |
Réalisation d’une sculpture de 7 mètres de haut "Pim-Pam-Poum" pour l’entrée du stade de football de Fukuoka au Japon. |
1998 |
Elle étudie le projet d’une sculpture-totem pour l’Université de Pennsylvanie. Création d’animaux imaginaires de grande taille. |
1999 |
À New York, galerie Maxwell Davison, exposition "Federica Matta : New Sculptures". |
Édouard Glissant demande à Federica de participer à la création du Musée Martiniquais des Arts des Amériques. Elle propose de faire à l’entrée du musée une grande céramique murale de 8 x 2 mètres intitulée Iemanja, en hommage à la mer et dans laquelle il y aurait des petites cachettes permettant aux visiteurs d’y laisser des messages. |
Participe à Paris, à la Maison de l’Amérique Latine, à l’exposition préfigurant la collection pour le Musée Martiniquais des Arts des Amériques. À Vitry-sur-Seine, pour la "Fête des Lilas", elle réalise cent cinquante kakemonos flottant dans la ville et crée une installation : "L’Arche de l’an 2000". |

- Mission Cassiopée
Logo pour la mission spatial franco-russe "Cassiospée".
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2000 |
Les Voyages de la Sirène : Federica Matta à Anglet : deux expositions aux espaces Beatrix Enea et Villa Barroja à Anglet, organisées par Claude Benavides. Les éditions Atlantica publient "Le Voyage de la Sirène" de Federica Matta, avec des textes de Jean Claude Carrière, Joan Simon, Paul Haim, René de Ceccaty, Michel Cassé et Catherine Dolto. |
2001 |
À Saint-Nazaire, sur la place de l’Amérique Latine, face à la base de sous-marins construite par les nazis et transformée par la ville en espace culturel est placée Le Voyage de la Sirène, sculpture-totem de 8 x 2 mètres. Pour annoncer l’arrivée de la sculpture un dépliant livre album de coloriage, racontant l’histoire et l’arrivée de la Sirène, est édité et distribué aux habitants de la ville. Le soir de l’inauguration, 10 000 personnes dansent aux sons des musiques d’Afrique, de Cuba, du Brésil, escales du voyage de la Sirène vers Saint-Nazaire, au cours d’une grande fête organisée par la ville. Exposition des dessins préparatoires et de l’histoire de la Sirène à la Médiathèque de Saint-Nazaire. |
À Anglet, installation des Fleurs Magiques, sculptures de 5 mètres de haut. |
Retour au Chili après huit années… Exposition "Los Viajes de la Sirena" au Museo de la Solidaridad Salvador Allende à Santiago du Chili. |
Atlantica édite, traduit en espagnol par Cecile Yess, un livre catalogue avec une introduction de Carmen Waugh, un poème de Matta et un texte de Scott Momaday. |
L’exposition "Los Viajes de la Sirena" est reprise en 2002 au Centre Culturel de Viña del Mar. |
Rencontres avec les enfants des écoles, les travailleurs sociaux, les artistes. |
Federica reçoit du ministère de l’urbanisme chilien un prix pour un projet de parc de jeux dans une école Mapuche à Regolil, Temuco. Ce projet se concrétisera finalement à Victoria l’année suivante. Réalisation d’une étude pour protéger les peintures murales de Viña del Mar et de Valparaiso. |
Mort de son père. |
2003 |

Federica, ses enfants et la Lune-Soleil de Vitry. |
À Boca Raton, Gallery Theo Waddington and Donna Libby, exposition Federica Matta organisée en collaboration avec Jeffrey Loria. |
Inauguration de "La Rencontre de la Lune et du Soleil", mosaïque de 100 mètres carrés pour le sol de la cité Balzac à Vitry-sur-Seine. |
Publication au Seuil avec Scott Momaday de "Les Enfants du Soleil" et chez Séguier-Archimbaud de "Rire,guérir : des clowns qui guérissent" de Catherine Dolto avec des illustrations de Federica Matta. |
2004 |
Exposition d’un ensemble d’œuvres de Federica Matta à la Maison de l’Amérique Latine à Paris, avec un livre-jeux-catalogue "Tu vois ce que je veux dire ?", édition commune Maison de l’Amérique Latine-Le Seuil. |
Installation le long du chemin du Collège Arthur Rimbaud à La Paillade du "Chemin des Fleurs", douze sculptures-fleurs de 5 mètres de haut, et de kakemonos avec des poèmes. Rencontre avec les enfants du collège. |
Hommage à Pablo Neruda avec un dépliant de dessins et des poèmes pour l’inauguration de l’avenue Pablo Neruda à La Pallaide. |
Installation d’une sculpture Iguana de 2 mètres à Bédarieux dans l’Hérault avec les kakemonos de la poésie. |
En décembre, exécution de trente et un kakemonos-poèmes enluminés – un par jour -, projet pour une exposition en décembre de l’année suivant à la Galerie Thessa Herold. |

Inauguration de la sculpture "Iguana" à Bédarieux |
2005 |
Réalisation pour la ville de Vitry-sur-Seine d’une sculpture de 6 mètres de haut, "La Lune-Soleil". |
En février : l’Iran, les montagnes, les lions de pierre, voyage avec Nahal Tadjadod, Jean Claude Carrière, Kiara et Roumi. |
En avril, Federica traverse l’Iran avec « Les Kakemonos de la poésie » en français et en persan, elle rencontre les enfants ; ils font leurs propres kakemonos et écrivent leur propres poèmes qui volent dans le ciel. C’est "La Caravane des poètes", voyage organisé par l’association Kanoon et l’ambassade de France en Iran. |
Visite à Grenade pour le projet « 18 julio – Federico García Lorca ». |
À Montpellier, devant le Pilory renommé Centre Gabriela Mistral, installation de deux Fleurs de 4 mètres de haut et à l’intérieur du Centre de trois kakemonos – poèmes de Gabriela Mistral, en français et en espagnol, de 3,50 mètres de haut. Édition d’un dépliant avec poèmes et dessins. |
 
2 Kakemonos de l'hommage à Gabriela Mistral |
En novembre, hommage à Gabriela Mistral dans la ville de La Serena, Chili, avec des kakemonos-poèmes en espagnol de Gabriela Mistral et d’autres poètes. |
Installation de six Fleurs et d’un Kangourou à la Commanderie de Peyrassol, Var, France.En décembre, à Paris, Galerie Thessa Herold exposition "Chaque jour un poème" des trente et un kakemonos peints en décembre 2004. |

- Federica travaille à l’atelier avec Gérard Haligon
Atelier Haligon, 2005
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2006 |
Au Chili, douze Fleurs Magiques créées avec les 45 écoles de la ville vont de la mer au collège Gabriela Mistral à la Serena. A Santiago, des kakemonos en espagnol rendent hommage à Gabriela Mistral et aux poètes et animent les murs de la bibliothèque de Santiago. Les enfants des écoles jouent avec la Boite à Images en compagnie d'Odette Michel. |
Federica rend hommage à Roumi dans le livre "Sur les pas de Rûmi" où elle illustre les "contes-poèmes" de Nahal Tajadod et à Federica García-Lorca à Grenade, en Espagne. |

Illustration de Federica Matta pour le livre de Nahal Tajadod "Sur les pas de Rûmi |
Thessa Herold emmène l'exposition "Abaya" en voyage de sa galerie de Paris à l'ARCO de Madrid...
Le mot Abaya lui a été donné par Jean-Claude Carrière et signifie en sanskrit : " la peur n'existe pas". |
2007 |
En janvier, les toiles, dessins et sculptures de Federica Matta s'exposent aux côtés des oeuvres photographiques de Edward Sheriff Curtis au Café français à Bruxelles. |
Grâce à l'installation des douzes Fleurs Magiques qui vont de la cité de la paillade au collège Arthur Rimbaud, le Conseil Général de l'Hérault organise une année de collaboration entre quatre collèges du quartier et Federica Matta. Ils lui donnent l'occasion de développer sa méthode d'éducation artistique " Tu vois ce que je veux dire ?".
Cette collaboration s''achève par une exposition commune à la galerie d'O, dans le cadre du festival "Enfantillages". Cette méthode permettra de créer, dans le cadre du collège, un tutorat qui amènera les enfants, l'année suivante, à peindre dans la cour de l'école un Dragon de 500 m² et d'exposer tous ensemble avec Federica à Avignon. |
2008 |
Avec les enfants du collège Arthur Rimbaud de Montpellier, Federica et les élèves peignent le Dragon de 500m² et ses perles porteuses de rêves et d'utopies dans la cour de l'école... La collaboration avec les élèves donnera lieu à une exposition à la Chapelle du Verbe Incarné à Avignon : "Orage-Mirage : les Perles du Dragon". |
A Paris, le conte amérindien "Les Enfants du Soleil" prend vie à la galerie Samy Kinge, à travers les images et les mots de Federica et N. Scott Momaday. |
2009 |
Au Chili, Federica peint les 14 murales de la station de métro de Quilpue avec l'aide des habitants de la province de Marga-Marga... Michelle Bachelet, Marcello Schilling et le maire de Quilpue inaugurent leur installation... |

Deux des Murales du métro de Quilpue, Chili. |
Iemanja voyage au gré des bulles de champagne de Pommery... |
Le Dragon devient jeu dans la cour du collège Arthur Rimbaud à Montpellier... |
Salvador Allende aurait eu cent ans... |
2010 |
Les terres du Chili tremblent...et les mineurs Mapuche sont prisonniers des mines... |
Federica peint 33 dessins qui accompagneront les 33 mineurs pris au piège...et créé l'affiche "Fuerza Chile" pour créer mille manières de soutenir la reconstruction du Chili en larmes.. |
Les dieux brésiliens se réunissent pour l'exposition "Terremotos, Aùn creemos en los Sueños" à la Maison du Chili à Paris... |
La Sirène de Federica voyage à Biarritz pour célébrer l'Océan à l'Espace Bellevue... |
Federica revient à Bédarieux aux cotés de son Iguane pour exposer 22 nouvelles toiles et rendre encore une fois hommage à Rûmi avec Nahal Tajadod et Jean-Claude Carrière... |
2011 |

Le Bouquet des Fleurs Magique à Bruxelles, coll. privée. |
La Martinique... Au Diamant, Federica fait ses adieux au poète Edouard Glissant... |
Elle lui rend hommage en déposant le "Bouquet des Fleurs Magique" en Belgique... |
Les étudiants chiliens revendiquent leur droit à l'éducation dans les rues de Santiago du Chili, de Paris... Federica leur dessine l' affiche qui voyagera à leurs côtés avec la complicité du Monde Diplomatique (Chili). |
A Paris, elle imagine le 21e siècle avec les artistes d'El Colectivo.. |
2012 |
Federica rend hommage à Neruda en peignant son poème "L'Art de la pluie" sur les kakemonos exposés dans les gares des Deux-Sèvres... |
Elle prépare l'exposition "Les Mondes Nomades de Federica Matta" à Bordeaux au coeur du mystère de la Base sous-marine. |

L'Art de la Pluie, kakemono n°1 |